L’acoustique des réseaux de fluides constitue un domaine d’intervention majeur pour ITS, les problématiques récurrentes rencontrées étant les suivantes :
- émissions sonores à l’interface entre réseaux de fluides et l’atmosphère e.g. entrée et admission d’air, sortie et décharge d’air ou de fluide, éventuellement sous pression (notamment : industriel e.g. gaz d’échappement, vapeur, gaz de processus faisant intervenir la thermodynamique et/ou la chimie) e.g. orifice d’échappement, débouché de cheminée, évent de décompression (dépressurisation).
L’enjeu est alors la compatibilité du bruit émis par des ouvertures, au travers desquelles s’écoule le fluide, avec des contraintes pouvant être de différentes natures [1][2][3] - impact de la transmission des sons au travers de parois (tuyaux et canalisations, gaines, fût de cheminée, et d’autres composants tels que coudes, diffuseurs, réductions, vannes).
L’enjeu est alors la compatibilité du bruit transmis dans le demi-espace que constitue l’extérieur du réseau de fluides (qui, pour un tronçon, dépend non seulement du niveau acoustique à l’intérieur du réseau de fluides mais aussi de l’aptitude de la paroi considérée (selon sa nature, sa géométrie, et selon la fréquence) à s’opposer à la propagation des sons (son affaiblissement acoustique entre en jeu), avec des contraintes pouvant être de différentes natures [1][2][3]
En matière d’acoustique des réseaux de fluides, il y a lieu de considérer que certains composants (longueurs droites) s’opposent (un peu) à la propagation (axiale) des sons (en les atténuant, selon leur constitution et longueur), alors que d’autres sont potentiellement de nature à générer de manière très significative du bruit (vannes, changements de section, changements de direction e.g. coudes, bifurcations) ; le bruit transmis au travers des parois est alors d’autant plus important, toutes choses égales par ailleurs.
Ainsi, vis-à-vis de l’acoustique des réseaux de fluides, ITS propose des services en matière d’étude (ingénierie, R&D) [4], de dimensionnement de matériels d’insonorisation e.g. doublages de parois de gaines, silencieux : résonnants et/ou à absorption [5] ainsi que de leur commercialisation, en tenant compte des particularités de chaque projet :
- appareils à pression : codes de calculs spécifiques e.g. CODAP, ASME
- dispositifs d’insonorisation soumis à contraintes physico-chimiques élevées : aciers spéciaux
- silencieux avec transport d’hydrogène pur : garnissage sans liant pour éviter le risque de combustion accidentelle
[1] e.g. protection de travailleurs. En Europe, des niveaux au-dessus de limite spécifiée par la directive 2003/10/CE du 6 février 2003 i.e. niveau d’exposition quotidienne au bruit supérieur à 80 dB(A) et/ou d’un niveau de pression acoustique de crête au-delà de 135 dB(C), déclenchent l’action)
[2] e.g. préservation de l’environnement (vis-à-vis d’une problématique de gêne de voisinage). En France, une valeur d’émergence i.e. une différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (réseau de fluides en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par le réseau de fluides mais mesuré sur sa période d’activité) supérieure à certaines limites définies constitue notamment une infraction (cf. Code de l’environnement) - selon le niveau de bruit ambiant 5 ou 6 dB(A) en période diurne et 3 ou 4 dB(A) en période nocturne -.
[3] confort acoustique dans des bâtiments. Dans certains espaces, le bruit des équipements ne doit pas dépasser une limite spécifiée : 30 à 50 dB(A) selon la destination du local et selon la réglementation applicable i.e. arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation ou arrêtés du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit (établissement de santé, d’enseignement, hôtels) ou selon des normes (d’application non obligatoire) pour les bureaux et espaces associés (NF 318080 de Janvier 2006) ou les salles sportives (NFP 90207 d’octobre 1992)
[4] mesures, calculs et simulation de la propagation sonore interne ou externe - y compris, avec des logiciels développés en interne, pour le bruit émis par certaines vannes de régulation et de jets gazeux –
[5] ITS a développé des outils de calcul des performances acoustiques et aérodynamiques polyvalents, fiables et précis et utilise aussi des outils du commerce : CFD, FEM, BEM