ITS a participé à l’amélioration de l’ambiance sonore d’une salle de restauration bruyante près de Saint-Denis de la Réunion (France).

Cela a constitué, une fois de plus, une occasion de contribuer à la résolution d’un problème d’inconfort acoustique assez récurrent dans des espaces tel que celui considéré dans le cadre de ce projet.

En effet: qu’une salle de restauration soit bruyante et que son ambiance sonore laisse à désirer est une réalité communément observée, qu’il s’agisse de lieux que l’on fréquente par pure nécessité de se sustenter (cantine, réfectoire, self-service, restaurant d’entreprise ou de collectivité) ou bien d’endroits que l’on choisit dans la perspective de joindre l’utile (se nourrir) à l’agréable (passer un bon moment, y trouver un environnement suffisamment calme pour favoriser les échanges ou convivial pour des réjouissances e.g. pour des salles de réception); la littérature ne manque pas d’illustrations de telles situations, comme déjà reporté ailleurs dans ce blog [1] [2] [3], et comme mentionné - à propos d’une brasserie qui est un haut-lieu de la vie parisienne depuis près d’un siècle - dans le livre de l’écrivain français Eric Zemmour - La France n’a pas dit son dernier mot - « L’immense salle de la Coupole résonne d’un brouhaha qui nous force à hausser la voix. » [4]

Il est bien sûr hautement indésirable que chacun, souhaitant se faire entendre - et éprouvant des difficultés à ce sujet - parle plus fort (i.e. accroisse la puissance acoustique de sa voix), car le mécanisme de réaction en chaine qui en résulte, incontrôlable, est très préjudiciable à l’ambiance sonore (cela est communément appelé "l’effet Lombard"), et ne débouche sur rien d’autre que sur l’accroissement de l’inconfort sur un plan acoustique, concomitant avec l’élévation des niveaux sonores (puisque le bruit est lui-même accru), ce qui est contreproductif dans la perspective d’obtenir un environnement suffisamment calme.

Comme à l’occasion de la citation ci-dessus, « brouhaha » est souvent le mot employé pour rendre compte d’une ambiance sonore qui laisse à désirer dans une salle de restauration (y compris : lorsqu’elle est rapide e.g. dans les bars, les pubs, les cafétérias) ; des synonymes e.g. « bourdonnement », « tapage », « tohu-bohu », « tumulte » sont utilisés dans différents contextes se rapportant souvent à d’autres espaces.

Pour éviter cela (tantôt: pour prévenir cela, tantôt pour remédier à cela), un des aspects de l'isolation acoustique des bâtiments ne devant pas être négligé pour des salles de restauration est la limitation de la réverbération, qui requière la mise en œuvre de matériaux absorbants les sons :

  • en qualité suffisante i.e. avec un coefficient d’absorption acoustique aussi proche que possible de 100 % aux fréquences médium-aigues (i.e. dans les bandes de fréquence de 1/1 octave centrées sur 500 Hz à 2 kHz), correspondant (pour les humains) :
    • au maximum des émissions sonores humaines ordinaires (chants de la légion étrangère et chants d’opéra non compris ?)
    • au maximum de la sensibilité auditive moyenne
  • avec une distribution suffisamment homogène dans l’espace considéré (et bien sûr : en quantité suffisante, en regard de son volume)

C’est précisément ce qui peut être rendu effectif par la mise en œuvre de claustras à haute absorption acoustique tels que ceux commercialisés par ITS, pour l’amélioration de l’ambiance sonore de la salle de restauration bruyante dans le cadre de ce projet.

Une autre modalité d’action ces claustras insonorisants, qui est déterminante pour la diminution du bruit, est l’effet d’écran (i.e. la capacité à s’opposer à la propagation du bruit vers un emplacement spécifié) qui est induit par leur installation, qui dépend du positionnement relatif de la source de bruit (dans ce cas : un locuteur d’une table donnée) et du point de réception (une place assise, à une table voisine - pour l’usager d’une cantine ou le client d’un restaurant -), des dimensions de l’écran acoustique et aussi des propriétés (en termes d’absorption des sons) des surfaces adjacentes (e.g. le plafond, a fortiori lorsqu’il est bas). Ce qui en résulte (et qui à son importance en termes d’évaluation subjective de l’ambiance sonore d’un restaurant) :

  • la discrétion: il s’agit de la situation obtenue lorsqu’un effort est requis pour comprendre le contenu d’une conversation émise ; alors, la conversation n’est pas une source de distraction
  • la confidentialité: il s’agit de la situation obtenue lorsque même avec un effort pour comprendre une conversation émise, celle-ci reste incompréhensible

Ainsi, parmi les moyens d’amélioration de l’ambiance sonore d’une salle de restauration bruyante [5], les paravents insonorisants commercialisés par ITS occupent une place de choix, puisque combinant les deux fonctionnalités fondamentales en termes d’acoustique que sont la limitation de la réverbération et l’accroissement de la décroissance sonore spatiale [6].

En plus, ils disposent d’autres avantages reconnus :

  • leur modularité et leur mobilité: ils s’adaptent à tous les aménagements de locaux
  • leur fonction décorative: ils enjolivent  l’espace (i.e. ils améliorent aussi l’ambiance visuelle), le nuancier offrant, pour le surfaçage du matériau absorbant les sons (bien sûr: incombustible) des teintes toutes plus chatoyantes les unes que les autres
  • leur durabilité

Par ailleurs (cela n’a pas été le cas dans le cadre de ce projet), ils peuvent être combinés, pour une amélioration encore supérieure de la qualité acoustique [6] de certains espaces (pour la limitation du bruit) tels que les restaurants avec des revêtements absorbant les sons muraux et des éléments absorbants les sons suspendus parfaitement assortis i.e. réalisés avec le même matériau de garnissage et avec des éléments d’ossatures comparables.

Qu’on se le dise !


[1] Commercialisation d’écrans acoustiques pour la réduction du bruit dans des locaux requérant une insonorisation
[2] Réduction du bruit dans une salle de restauration pour l’amélioration du confort acoustique
[3] Amélioration de l’acoustique d’un restaurant pour la limitation du bruit
[4] (Rubempré, 2021 page 166)
[5] également: pour d’autres locaux bruyants ou susceptibles de l’être, dans certains contextes e.g. espaces ouverts (open spaces), bureaux et guichets d’accueil du public dans des ERP, salles d’activités des crèches et d’autres espaces accueillant des enfants
[6] pour ce qui est de la qualité acoustique des bâtiments et locaux tels que des salles de restauration, les indicateurs de performance mesurables usuels, sont le temps de réverbération - ordinairement exprimé en secondes, par bande de fréquence - et le taux de décroissance sonore spatiale - en dB(A) par doublement de la distance à une source sonore