L’amélioration du confort sonore d’une salle de restaurant telle qu’une une cantine scolaire est souvent requise, lorsque les usagers (enfants prenant leur repas) et les personnels de service se plaignent d’une acoustique laissant à désirer, en relation avec une réverbération excessive, les sons émis lors de conversations, de discussions (plus ou moins animées), étant réfléchis sur les parois dures de l’espace considéré, lorsqu’il est insuffisamment pourvu de matériaux susceptibles de les absorber:
- les niveaux de bruit sont accrus, chacun élevant la voix pour se faire entendre
- le bruit se propage de table en table
Ce qui en résulte est un brouhaha peu propice à ce que les élèves tirent un plein bénéfice du temps passé à la cantine et aussi des conditions de travail peu enviables pour les équipes de restauration.
ITS a participé à l’amélioration du confort sonore d’une salle de restaurant, étant une cantine scolaire située aux environs de de Bourg en Bresse (France, région Auvergne - Rhône Alpes).
La diminution de la réverbération, qui base presque toujours (au moins pour partie) l’amélioration du confort sonore dans des lieux collectifs tels qu’une cantine (ainsi que dans bien d’autres espaces, bien au-delà de ceux - déjà nombreux - situés dans des établissements d’enseignement, auxquels, en France, un arrêté du 25 Avril 2003 est relatif à la limitation du bruit[1] et fixe une limite pour la réverbération, selon le volume du local) a été réalisée en mettant en œuvre des panneaux absorbant les sons dans une large gamme de fréquences (i.e. avec un coefficient d’absorption acoustique proche de 100 % de 400 Hz à 4000 Hz) :
- d’une part sous la forme de panneaux muraux
- d’autre part sous la forme d’éléments suspendus en sous face du plafond de la salle
Participant ainsi au confort visuel de l’espace considéré, ces différents constituants d’un dispositif global d’insonorisation d’un local peuvent être assortis:
- entre eux (cf. brochure jointe)
- avec des claustras insonorisants, (cf. brochure jointe) qui cumulent avec leur fonctionnalité de diminution de la réverbération celle de limitation de la propagation du bruit dans l’espace (e.g. entre tables) pour l’obtention des éléments fondamentaux du confort sonore de ce type de locaux (mais aussi d’autres tels que des bureaux paysagés) que sont discrétion[2] et confidentialité[3].
Pour tous ces composants formant un système à géométrie variable (quantité et disposition adaptées suivant les besoins) concourant à l’amélioration du confort sonore, la laine de verre des panneaux est testée et classée comme non combustible selon la norme EN ISO 1182 (classement A2-s1,d0 selon norme EN 13501-1) et elle est surfacée par un tissu résistant.
L’expérience compte lorsqu’il s’agit de définir les surfaces devant être recouvertes de tels matériaux absorbant les sons, en conciliant les différents impératifs (e.g. pratiques, techniques, décoratifs, financiers) et de planifier des travaux selon des modalités d’installation des matériaux d’insonorisation optimisées.
Ce projet en a été une nouvelle illustration, s’ajoutant à de nombreuses autres interventions d’ITS dans le contexte d’amélioration du confort sonore de salles de restauration et de nombreux autres espaces dans des univers variés (e.g. formation, loisirs, travail).
S’agissant de cette cantine scolaire dans laquelle des travaux d’amélioration du confort sonore ont été réalisés, il est peu probable qu’un jour, quelqu’un s’exclame « Comme tout est calme ici ! Dites-moi, le bruit ne vous manque pas, quelquefois ? », comme le fait un personnage dans la nouvelle d’Agatha Christie « Six pence pour une chanson »[4] en s’adressant au personnage central de l’histoire, il est vrai ayant élu domicile « à des lieues du tourbillon du XXème siècle», et étant parvenu « à conserver l’atmosphère paisible du temps jadis ».
Toutefois, si tant est que « conserver l’atmosphère paisible du temps jadis » puisse encore avoir une forme de réalité au XXIème siècle, il est loisible de considérer que c’est alors ce à quoi la ressource humaine d’ITS est fière d’essayer de contribuer.
[1] e.g. locaux d’enseignement, ou d’activités pratiques, administration, bibliothèque, centre d’information et de documentation, salle de musique, salle de réunion, salle des professeurs, local médical et infirmerie, salle polyvalente
[2] situation obtenue lorsqu’un effort est requis pour comprendre le contenu d’une conversation émise ; alors, la conversation n’est pas une source de distraction
[3] situation obtenue lorsque même avec un effort pour comprendre une conversation émise, celle-ci reste incompréhensible
[4] recueil de nouvelles paru en 2002 « Le mystère de Listerdale », Editions du masque, p. 70