La limitation de la réverbération et du bruit au moyen d’écrans acoustiques est appropriée à l’obtention d’un confort sonore pour une grande variétés d’espaces clos:
- dans les cantines des établissements d'enseignement[1], et dans d’autres salles de restauration collective (médico-sociale i.e. dans les hôpitaux[2], maisons de retraite, pour des administrations et des entreprises[3],[4] et aussi pour des centres de vacances) sans oublier la restauration commerciale (e.g. restaurants, brasseries, cafétéria, snacks, établissements de restauration rapide).
- dans des espaces de travail de bureau ouverts[3],[5]
- dans les locaux d’accueil d’Etablissements Recevant du Public (ERP) e.g. guichets d’établissements bancaires (et de certains grands magasins) ou des hôpitaux et cliniques
Bien sûr, dans ces différents contextes, les objectifs sont variables en termes d’acoustique - du fait des éléments de confort auditif qui peuvent différer - mais les préoccupations ont ceci de commun qu’il s’agit toujours:
- de limiter la réflexion des ondes sonores (souvent : émises par des personnes qui communiquent, et, dans certains cas : par des déplacements de mobilier et/ou des mouvements d’ustensiles de cuisine dans le cas de restaurants) sur les surfaces dures qui constituent ordinairement les limites physiques de tels locaux (sols, murs, plafonds ou sous-toitures s’ils ne comportent pas de matériaux d’insonorisation spécifiques) à l’origine du phénomène de réverbération (i.e. dans des espaces clos, la persistance dans le temps des sons après l’arrêt d’une source sonore)
- de limiter la propagation du bruit dans l’espace
Sans quoi ?
Et bien sans quoi les déterminants qualitatifs de l’ambiance acoustique de l’espace considéré (que sont réverbération et bruit) ne sont pas optimaux, et peuvent s’avérer même insuffisants ; dans certains cas: pouvant être mauvais au risque (pour celui qui a la responsabilité de l’espace considéré) d’être en contravention avec les lois et règlements, et aussi au risque d’occasionner (de la part d’usagers ou de clients) des récriminations (s’accompagnant possiblement, e.g. dans le cas d’un restaurant privé, d’une perte de réputation indésirable) voire de la fuite de ceux qui peuvent s’épargner la fréquentation d’un endroit avec une piètre acoustique:
- lorsqu’est observable un accroissement anormal des niveaux sonores ambiants (chacun élevant la voix pour essayer de se faire mieux entendre[6] ce qui est contre-productif)
- lorsqu’il n’y a ni la discrétion[7], ni la confidentialité[8] souhaitables (ce qui est mentionné dans les notes auxquelles il est fait renvoi pouvant aisément être transposé à d’autres univers que celui du travail qui y est considéré[3] : il en va de même dans le cas de tables de restaurant au lieu de postes de travail)
Le temps (la durée) de réverbération[9] et le niveau de pression acoustique[10] constituent des indicateurs pratiques du niveau de confort des locaux, qui peuvent être mesurés (e.g. par ITS[11]) avant[12] ou après[13] des travaux d’insonorisation. Si la prise en compte de la gamme fréquentielle constituée des bandes de 1/1 octave centrées sur 250 Hz, 500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz et 4000 Hz (ce qui est ordinaire dans le secteur du bâtiment) sous une forme explicitement distincte est possible sans difficulté particulière, la moyenne de l’intervalle 500-2000 Hz (prenant en compte les caractéristiques de la voix humaine ordinaire) - pour ce qui concerne les fréquences centrales de bandes d’octave - pour le temps (la durée) de réverbération et la valeur globale pondéré - (dB(A)), pour le niveau de bruit - sont usuels lors qu’il s’agit de comparer des résultats de mesurages avec des valeurs de références réglementaires ou normatives.
ITS a participé à la limitation de la réverbération et du bruit au moyen d’écrans acoustiques dans une salle de restaurant dans une unité de restauration collective à Rennes, dans le département d'Ille-et-Vilaine (France - région Bretagne) au moyen d’écrans acoustiques (cf. brochure jointe)
Entièrement prémontés en atelier, sur piètement (ils auraient pu, en cas de besoin e.g. pour de plus grandes dimensions et avec une plus grande probabilité de mobilité, être avec des roulettes), opaques (ils auraient pu, en cas de besoin e.g. en cas d’une utilité de parties permettant la vision, être translucides) la soixantaine d’écrans acoustiques commercialisée par ITS permettra de créer des séparations entre des groupes de tables (éventuellement : en étant alignés ou installés à angle droit) non seulement dans la configuration actuelle de la salle de restaurant, mais aussi dans le cas d’évolutions futures de son aménagement voire dans le cas de sa relocalisation.
Pour ce qui concerne l’acoustique de la salle de restauration collective considérée, de tels équipements d’insonorisation permettent tout à la fois :
- de contribuer à la limitation de la réverbération du local ; l’indicateur de performance intrinsèque des écrans pertinent est le coefficient d’absorption acoustique (atteignant 100 % pour les bandes de 1/1 octave de fréquence centrale 500 Hz, 1kHz et 2 kHz)
- de contribuer à la limitation de la propagation du bruit d’une table à l’autre ; l’indicateur de performance intrinsèque des écrans pertinent est l’indice d’affaiblissement acoustique (atteignant ou dépassant 30 dB aux fréquences aigues)
C’est donc un bon moyen d’améliorer le confort sonore de tels espaces, et de nombreux autres dans des secteurs très différents, dès lors qu’il y a utilité à combiner les propriétés d’absorption des sons et les capacités à faire obstacle à la propagation du bruit offertes par les écrans acoustiques (a fortiori lorsque l’on envisage pas - quelles qu’en soient les raisons - la mise en oeuvre de matériaux absorbant les sons aux limites physiques du local e.g. recouvrant des portions de murs ou suspendus au plafond ou à la sous-toiture).
Et cela participe aussi à la décoration de l’espace considéré, puisque les écrans acoustiques sont disponibles avec, pour le revêtement en tissu résistant, un large choix de couleurs (il y en a pour tous les goûts cf. nuancier ici)
En outre, cela contribue à l’affermissement de la dimension sociale associée à la restauration collective (quand il ne s’agit pas de gastronomie, se ressourcer consiste - bien sûr - à faire le plein d’énergie au moyen de l’alimentation, mais aussi - sauf à avoir des voisins de table infréquentables à la cantine - à pouvoir avoir des conversations dans un environnement acoustique devant être suffisamment propice à cela).
Les écrans acoustiques commercialisés par ITS n’ont que des avantages.
Qu’on se le dise !
[1] en France, un Arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement stipule des valeurs de durée de réverbération à respecter pour les salles de restauration des écoles maternelles, des écoles élémentaires, des collèges, des lycées, des établissements régionaux d’enseignement adapté, des universités et des établissements d’enseignement supérieur, général, technique ou professionnel, publics ou privés
[2] en France, un Arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements de santé stipule des valeurs de durée de réverbération à respecter pour les salles de restauration des établissements de santé
[3] la norme NF S 31-080 Acoustique - Bureaux et espaces associés - Niveaux et critères de performances acoustiques constitue un document de référence
[4] pour des locaux tels que restaurants internes, restaurants inter-entreprise (RIE), cafétérias, «coins cuisines» et restaurants privés de direction
[5] i.e. bureaux paysagers, open spaces, grands bureaux ouverts
[6] ce à quoi il est parrfois fait référence en tant qu’effet cocktail, ou effet Lombard
[7] situation obtenue lorsqu’un effort est requis pour comprendre le contenu d’une conversation émise d’un poste de travail voisin ; dans ces conditions, la conversation n’est pas une source de distraction
[8] situation obtenue lorsque même avec un effort pour comprendre une conversation émise d’un poste de travail voisin, celle-ci reste incompréhensible
[9] durée (généralement en secondes), requise pour que le niveau sonore existant dans un local décroisse de 60 dB lorsque la source de bruit est brusquement interrompue; sa détermination peut être effectuée (e.g selon la norme NF EN ISO 3382 Acoustique - Mesurage des paramètres acoustiques des salles - Partie 2: Durée de réverbération des salles ordinaires) à l’aide d’un générateur de bruit et d’un sonomètre
[10] mesurable avec un sonomètre
[11] cf. Moyens de mesurage acoustique
[12] pour effectuer un diagnostic préalable à la définition d’un plan d’action avec recommandations voire définition de solutions techniques pour améliorer la situation en termes d’acoustique
[13] pour évaluer la qualité acoustique de locaux au terme de travaux d’insonorisation, vérifier le respect d’un engament de résultat contractuel (e.g. basé sur un cahier des charges) et/ou la conformité à la réglementation