Quel que soit notre âge, une cantine est un espace de vie sociale incontournable de notre monde moderne.
Enfants, nous sommes inscrits à la cantine d’une crèche, d’une halte-garderie, puis d’une école ; le paysage sonore s’y distingue alors par les apprentissages des jeunes convives vis-à-vis des techniques de communications basées sur le langage et sur d’autres émissions sonores moins codifiées.
Adolescents, nous fréquentons la cantine d’un lycée ou d’un centre d’apprentissage ; les blagues potaches contribuent alors gaiement à l’ambiance sonore.
Adultes, nous nous rendons à la cantine de notre université ou de notre lieu de travail (restaurant d’entreprise, ordinaire des soldats, mess des officiers); les discussions peuvent alors aller bon train et impacter l’environnement sonore pour peu qu’elles portent sur des évènements sportifs ou sur d’autre sujets d’actualité.
C’est pourquoi une cantine doit présenter des caractéristiques acoustiques minimales pour permettre un usage de ce bâtiment conforme à sa destination, en particulier vis-à-vis de la problématique de réverbération, qui est de nature à contribuer à l’augmentation des niveaux de bruit ambiant.
Il y a donc lieu, lors de la construction ou en cas de rénovation, d’installer des matériaux absorbant les sons en recouvrant une proportion suffisante des surfaces dures, par nature réfléchissantes: cela constitue un aspect important de l'isolation acoustique des bâtiments.
Selon les contraintes de site, le parti architectural, les impératifs liés à l’aménagement, l’état des supports et leur capacité à accepter les charges additionnelles liées au poids d’équipements d’insonorisation, ces matériaux absorbant les sons peuvent être distribués de manière plus ou moins uniforme sur les murs, en plafond (ou en sous-toiture) ou bien encore sous la forme de sous-ensembles non parallèles aux parois support e.g. au moyens de baffles suspendus ou de séparations mobiles (claustras absorbants).
ITS participera à la réduction du bruit dans une cantine dans les environs de Paris, dans la région Ile de France (France).
La solution d’insonorisation retenue sera basée sur la mise en œuvre de claustras absorbant les sons (parfois appelés écrans isophoniques) i.e. d’équipements posés au sol, sur piètements, comportant deux faces justifiant d’un coefficient d’absorption acoustique suffisamment élevé aux fréquences correspondant à la voix humaine (en particulier aux fréquences médium aigues, dans les octaves de fréquence centrale 500 Hz et 1kHz, pour lesquelles les émissions de bruit sont maximales).
L’effet d’écran (en relation avec le phénomène physique de diffraction) lié à l’interposition de ces claustras absorbants sera favorable à la limitation de la propagation du bruit d’une table vers les tables voisines, ce qui est un aspect intéressant de la situation, pour le maintien d’une tranquillité minimale propice aux conversations privées.
Ainsi, le bruit ambiant sera maintenu à un niveau suffisamment bas pour éviter le brouhaha général si indésirable dans un espace d’échange et de discussion telle qu’une cantine.
La mobilité de ces équipements de réduction du bruit permettra la flexibilité qui pourrait être rendue nécessaire par un futur réaménagement de la salle de restauration en cas de modification de l’organisation du service ou en cas d’accroissement du nombre des usagers de la cantine.
D’ici là, leur coloris seyant (parce que choisi parmi une large gamme de teintes permettant qu’ils soient parfaitement assortis aux autres éléments de décoration, quels qu’ils soient) constituera un facteur d’ambiance visuelle important.
Et c’est une bonne chose, parce que les dispositifs de réduction du bruit dans cette cantine seront construits pour durer.