ITS a participé à la réduction de l’inconfort sonore dans une cantine au moyen d’écrans (claustras) anti-bruit dans les environs de Melun (France - Région Ile de France).

La mise en œuvre de tels équipements d’insonorisation (cf. brochure claustras) permet, en termes de performance acoustique d’un tel espace de restauration, de cumuler deux effets complémentaires :

  • la diminution de la réverbération, du fait des propriétés d’absorption acoustique de leur garnissage (le coefficient d’absorption est proche de 100 % aux fréquences medium-aigues i.e. dans les bandes de 1/1 octave de fréquence centrale 500 Hz, 1000 Hz et 2000 Hz pour lesquelles la valeur moyenne du temps de réverbération[1] est réglementée[2])
  • la limitation de la propagation sonore d’une table de cantine à l’autre, du fait de l’obstacle ainsi interposé entre la source de bruit que constitue la bouche de certains enfants lorsqu’ils parlent voire lorsqu’ils émettent plus de bruit que ceux normalement associés à une conversation (e.g. s’ils jouent, ou s’ils crient) et les récepteurs que constituent les oreilles d’autres enfants, et aussi celles de personnels de service (lorsqu’ils sont à des emplacements auxquels le bruit est atténué en considérant les trajets non directs des ondes sonores)

Cela est bénéfique pour l’amélioration de l’intelligibilité de la parole et pour la limitation des bruits ambiants :

  • en évitant la surenchère sonore lorsque chacun élève la voix pour (croit-il, à tort) se faire mieux entendre
  • en privilégiant les composantes du confort acoustique que sont, pour de tels locaux - mais aussi pour des espaces de travail partagés sous la forme de bureaux paysagers i.e. des opens spaces) discrétion[3] et confidentialité[4]

Une réduction de l’inconfort sonore dans une cantine au moyen d’écrans (claustras) anti-bruit est particulièrement indiquée :

  • pour compléter la mise en œuvre de matériaux absorbant les sons aux limites physiques du local (murs, plafond ou sous-toiture), qui peuvent alors être parfaitement coordonnées (cf. brochure ici)
  • (a fortiori) lorsque la mise en œuvre de matériaux absorbant les sons aux limites physiques du local (murs, plafond ou sous-toiture) n’est pas possible en pratique (e.g. du fait de la présence de surfaces vitrées, de mobilier de grande dimension tels que des placards ou des éléments de self-service, d’élément décoratifs tels que des fresques, ou d’ouvertures vers d’autres espaces) ou n’est pas souhaitée (e.g. si les locaux considérés ne sont destinés à accueillir les usagers de la cantine que de manière provisoire, ce qui peut dissuader l’investissement dans des solutions définitives); l’effet d’écran peut alors, dans un tel contexte être (au moins : localement i.e. en certains emplacements de la salle) assez dramatiquement amoindri du fait des réflexions d’ondes sonores sur des parois dures résultant en un contournement de l’obstacle à une propagation sonore directe constitué par les claustras

En outre, la réduction de l’inconfort sonore dans une cantine au moyen d’écrans (claustras) anti-bruit est une solution facile à mettre en œuvre et pratique:

  • ne nécessitant pas de travaux à proprement parler (pas de chantier)
  • ne consistant qu’à positionner (simplement) des éléments entièrement préfabriqués en usine, ordinairement livrés (sur piètements ou roulettes) d’une seule pièce (un dispositif de liaisonnage est possible pour constituer des ensembles e.g. en ligne droite , à angle droit)
  • permettant de s’adapter à tous les aménagements de salles de restauration, et à leurs évolutions éventuelles dans le temps (y compris avec une réutilisation possible en cas de déménagement d’une cantine)
  • le surfaçage par un tissu résistant permet la longévité attendue (pour un usage courant)

Enfin, la réalisation soignée des écrans (claustras) anti-bruit commercialisés par ITS et le nuancier aux teintes chatoyantes proposé permet de contribuer positivement à l’ambiance visuelle d’espaces pour lesquels la décoration compte, lorsqu’il s’agit d’apprécier le niveau de confort qu’ils offrent aux usagers.

Qu’on se le dise !


[1] c’est le temps nécessaire pour que le niveau de pression acoustique décroisse de 60 dB (i.e. dans un rapport de 1 million à 1) après l’arrêt d’une source de bruit dans une salle ; caractérise donc la persistance des sons dans le temps (également dénommé durée de réverbération) qui est mesurable - e.g. par ITS, avant ou après une action d’insonorisation - à l’aide d’in sonomètre et d’un générateur de bruit (appareillage électro-acoustique)

[2] en France, un arrêté du 25 Avril 2003 est relatif à la limitation du bruit et fixe une limite pour le temps de réverbération selon le volume du local pour différents espaces e.g. locaux d’enseignement, ou d’activités pratiques, administration, bibliothèque, centre d’information et de documentation, salle de musique, salle de réunion, salle des professeurs, local médical et infirmerie, salle polyvalente

[3] situation obtenue lorsqu’un effort est requis pour comprendre le contenu d’une conversation émise ; alors, la conversation n’est pas une source de distraction

[4] situation obtenue lorsque même avec un effort pour comprendre une conversation émise, celle-ci reste incompréhensible

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