ITS propose mesure et traitement du bruit industriel dans tous les secteurs, cette activité étant bien en ligne avec son slogan "Des paysages sonores de choix, partout".
Généralités sur le bruit industriel
Le bruit industriel, en relation avec les émissions sonores de machines, d’équipements et d’installations e.g. de production ou de transformation est une conséquence de l’activité humaine à laquelle il y a lieu de prêter attention pour différentes raisons.
mesure et traitement du bruit à l'intérieur d'un site industriel protégent les travailleurs contre les risques auditifs et améliore les conditions de travail |
mesure et traitement du bruit dans l'environnement d'un site industriel préservent le voisinage de nuisances sonores |
D’une part, l’exposition au bruit des travailleurs est un aspect essentiel l’hygiène et de la sécurité dans les entreprises. En Europe en général, et donc en France en particulier, des limites réglementaires existent et doivent donc être respectées.
Ainsi, s’agissant de bruit industriel, le Décret n° 2006-892 du 19 juillet 2006 relatif aux prescriptions de sécurité et de santé applicables en cas d'exposition des travailleurs aux risques dus au bruit et modifiant le code du travail transpose en droit français la directive 2003/10/CE : des niveaux d’exposition quotidienne au bruit supérieurs à 80 dB(A) et/ou d’un niveau de pression acoustique de crête au-delà de 135 dB(C), se situent au-dessus de la limite déclenchant l’action.
D’autre part, les troubles du voisinage doivent être prévenus ou combattus, étant, en France, notamment basés sur le concept d’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’installation, mais mesuré sur la période de fonctionnement de l’installation).
Ainsi, s’agissant de bruit industriel, des valeurs admissibles d’émergence doivent être respectées par les Installations Classées Pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et par les autres sites pour ne pas occasionner de gêne sonore pour le voisinage : ces valeurs dépendent de la période considérée et du niveau de bruit ambiant.
Pour la période 7h - 22 h (sauf dimanches & jours fériés), l’émergence admissible est de 6 dB(A) pour un niveau de bruit ambiant compris entre 35 dB(A) et 45 dB(A) et de 5 dB(A) pour un niveau de bruit ambiant supérieur à 45 dB(A).
Pour la période 22h – 7h (et pour les dimanches & jours fériés), l’émergence admissible est de 4 dB(A) pour un niveau de bruit ambiant compris entre 35 dB(A) et 45 dB(A) et de 3 dB(A) pour un niveau de bruit ambiant supérieur à 45 dB(A).
En relation avec la protection de l’environnement contre le bruit industriel: d’autres limitations existent, en relation avec d’autres concepts connexes (e.g. vis à vis des composantes tonales [1], et pour ce qui concerne la limite de propriété: vis à vis d'un niveau à ne pas dépasser, tel que fixé par arrêté préfectoral [2]).
Mesure du bruit industriel par ITS
La mesure du bruit industriel constitue une étape clé dans un contexte de prévention des risques ou de solutionnement des problèmes de nuisance sonore d'un site:
- à l'intérieur de son périmétre : vis à vis des conditions de travail des employés, de leur santé (pas seulement en termes d'audition, le bruit étant accidentogène lorsqu'empêchant d'entendre klaxons de véhicules, signaux d'alerte), de leur performance (e.g. lorsqu'elle requière un environnement sonore suffisamment calme pour l'accomplissement de certaines tâches, pour rendre possible la communication orale avec des collègues ou avec un chef)
- à l'extérieur du périmètre: pour la tranquilité du voisinage
La mesure du bruit industriel est réalisée par ITS [3] en mobilisant une ressource humaine diplômée et expérimentée en matière de techniques instrumentales pour les mesurages physiques:
- la métrologie est le plus souvent basée sur la mesure du niveau de pression acoustique, avec un sonomètre (pour ce qui concerne ITS: périodiquement étalonné et vérifié) ; la mesure simultané en différents points requièrent plusieurs appareils, ce qui fait partie du matériel d'ITS
- les indicateurs de bruit exprimés en valeur globale avec la pondération A i.e. en dB(A) sont souvent utiles à la vérification de la conformité d'une machine, d'un équipement, d'une isntallation, d'un site ou pour la réalisation de cartes de bruit ; les niveaux de bruit pas bande de fréquence sont utiles pour apprécier la gêne sonore et les niveaux de crête permettent la détection des bruits impulsifs
Bien sûr, les mesurages de bruit sont effectués par ITS en conformité avec les normes et réglementations en vigueur. Leur possible utilisation ultérieure dans un contexte d'amélioration d'une situation en termes d'acoustique est prise en compte par ITS lors de mesures du bruit industriel, l'acquisition des données et leur traitement étant réalisés en s'assurant de leur réprésentativité, de leur précision, et de l'exhaustivité des informations qui seront requises lorsqu'il s'agira de mettre au point des solutions de réduction du bruit.
Traitement du bruit industriel par ITS
Lorsque la lutte contre le bruit industriel est une nécessité, le dimensionnement de moyens d’insonorisation et de matériels d’isolation acoustique est une phase cruciale d’une telle démarche, puisque devant prendre en compte les différents aspects de la situation (réglementaires, techniques, industriels, financiers) pour déboucher sur un compromis acceptable vis-à-vis du contexte plus ou moins spécifique de chaque projet.
Cela est réalisé, dans le cadre d'une mission de bureau d'études [3], par un ingénieur acousticien employé d'ITS, diplômé en physique du bâtiment, ayant une connaissance étendue non seulement des techniques d'insonorisation, mais aussi des technologies de construction et des différents procédés industriels dans le contexte desquels, pour le site concerné, les pistes de progrès doivent être envisagées. Cela compte pour la sélection d'actions correctives contextualisées.
ITS lutte contre le bruit industriel en dimensionnant et en commercialisant des équipements d’insonorisation et des matériels d’isolation acoustique:
- correction acoustique des locaux pour la diminution de la réverbération:
- revêtements absorbant les sons muraux, ou sous la forme d'éléments suspendus en sous face de toitures e.g. plafonds, baffles
- composants et systèmes constructifs s'opposant à la transmission des sons:
- panneaux, cartérisations, capotages insonorisants
- écrans et murs antibruit
- bâtiments à haute performance acoustique
- silencieux
- pour fluides à température ambiante (e.g. pour réseaux de ventilation et de dépoussiérage, pour aérocondenseur, pour climatiseurs, pour entrées d'air de compresseurs et d'autres turbomachines, pour tour de refroidissement)
- pour gaz à haute température (e.g. échappement de moteurs et de turbines, cheminées en aval d'autres processus de combustion)
Qu'on se le dise !
[1] typiquement 60 dB(A)
[2] (en considérant un spectre de tiers d’octave non pondéré) quand le niveau dans une bande de fréquence dépasse de 5 dB ou plus le niveau moyen des deux bandes de fréquence adjacentes de 400 Hz à 6300 Hz ou de 10 dB celui des deux bandes de fréquence adjacentes de 63 à 315 Hz
[3] le système de management de la qualité de l'activité d'ITS en termes d'ingénierie est régulièrement évalué conforme aux exigences de la norme ISO 9001