L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui dépend de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a pour objectif d'amener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus élevé possible, la santé étant définie dans le document ayant formalisé sa constitution comme un «état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».
A ce titre, le bruit est bien naturellement un sujet de travail de l’OMS, du fait des risques encourus en termes de santé pour les populations qui y sont exposées en de nombreuses occasions, en relation avec les activités de la vie quotidienne: il est vrai avec des disparités, notamment géographiques e.g. en relation avec le niveau de peuplement et de développement économique des différentes régions du monde.
Si l'on refuse l'idée qu'il faudrait s'exiler dans un désert pour échapper aux nuisances dues au bruit (combien de tels endroits sur la planète pourraient-ils alors être durablement préservés tout en offrant une qualité de vie - quotidienne, économique, culturelle - en ligne avec les atavismes de l'espèce humaine ?), il faut bien admettre l'utilité - voire la nécessité - d'approfondir la question de l'origine des émissions sonores non naturelles (il ne s'agit pas, alors, d'étudier le bruit du vent, des cascades, des volcans et encore moins du chant des oiseaux ou des baleines mais bien de ce qui est consécutif de l'activité humaine), et des modalités possible pour leur contrôle i.e. pour le maintien de niveaux sonores ambiants à des seuils acceptables sur un plan écologique.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a communiqué des lignes directrices sur le bruit dans l'environnement.
Les lignes directrices sur le bruit dans l'environnement pour la région européenne, communiquées par l’OMS visent à fournir des recommandations pour la protection de la santé humaine contre le bruit ambiant provenant de diverses sources: bruit des transports (trafic routier, ferroviaire et aérien), bruit des éoliennes et bruit des loisirs (par exemple, discothèques, pubs, cours de fitness, évènements sportifs, concerts ou évènements musicaux et écoute de musique forte à l'aide de dispositifs d'écoute personnels).
Sur la base de la formulation de questions clés liées à l’exposition au bruit des populations, d’une revue de la littérature sur les aspects sanitaires du bruit, les lignes directrices présentent une sélection de mesures de santé prioritaires en rapport avec la revue des preuves scientifiques (y compris les maladies cardiovasculaires et métaboliques ; effets indésirables; effets sur le sommeil; troubles cognitifs; déficience auditive et acouphènes; conséquences défavorables pour la naissance; qualité de vie, santé mentale et bien-être) et des indicateurs de bruit soigneusement sélectionnés (notamment le niveau de pression acoustique pondéré jour-soir-nuit Lden et le niveau de pression acoustique continu équivalent lorsque l'intervalle de temps de référence est la nuit Lnight).
On peut espérer qu'un document aussi bien préparé vis-à-vis lequel un consensus a été obtenu par 53 pays contribuera au mouvement mondial en faveur de la prévention du bruit, dont les effets négatifs associés sont chaque jour plus visibles.
«Des paysages sonores de choix, partout.» Tel est le slogan de la société Isolation Technologie Services (ITS) qui peut être contactée pour plus d’informations.