L’insonorisation des bâtiments (neuf ou existants) constitue un enjeu majeur lors de travaux (de construction ou de rénovation) portant sur de nombreux édifices, parmi les Etablissements Recevant du Public (ERP).

Ainsi notamment, d’une part les établissements de santé et d’autre part les établissements d’enseignement (tels que les écoles maternelles ou élémentaires, les collèges, les lycées, les établissements régionaux d’enseignement adapté, les universités et établissements d’enseignement supérieur, général, technique ou professionnel, qu’ils soient publics ou privés), sont, en France, soumis aux dispositions de deux arrêtés, chacun daté du 25 avril 2003, et chacun relatif à la limitation du bruit.

L’isolement acoustique standardisé pondéré entre locaux y est réglementé, tout comme le niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé du bruit perçu dans les locaux, le niveau de pression acoustique normalisé du bruit engendré par chaque équipement ou la durée de réverbération des espaces, quand ce n’est pas l’aire d’absorption équivalente des revêtements absorbants qui y sont installés.

Il en va du confort acoustique des occupants de tels locaux (y compris les salles sportives telles que celles réservées à la pratique des sports suivants : gymnastique, athlétisme, volley-ball, hand-ball, basket-ball, tennis, escrime et tennis de table, objet de la norme NF P 90-207 salles sportives - acoustique) qu’ils y exercent une activité professionnelle, ou qu’ils soient, suivant le cas, respectivement des patients ou des élèves / des étudiants ; l’insonorisation des bâtiments est primordiale (celle des crèches aussi, même si pour l’heure non réglementée).

 036 revetement absorbant mural local usage sportif piscine

piscine avec
revêtements muraux acoustiques

 071 dispositif reduction reverberation restaurant

cantine
insonorisée

Le traitement de la réverbération de locaux publics constitue une des activités principales de ITS.

 

inosonorisation d'une Centrale
de Traitement d'Air (CTA)

025 encoffrement transformateur secteur energie

bâtiment insonorisé
pour transformateur

La limitation du bruit des équipements motive souvent le recours à ITS.

En outre, pour des bureaux et espaces associés (bureau individuel ou collectif, espace ouvert, plateau à aménager, salle de réunion ou de formation, espace de détente, restaurant), des niveaux et critères de performances acoustiques sont définis dans la norme NF S 31080 qui, si elle n’est pas d’application obligatoire, n’en est pas moins l’objet d’un consensus assez large pour ce qui concerne les indicateurs clé de la qualité acoustique de tels locaux de travail tels que niveau sonore global (des bruits extérieurs et des équipements), temps de réverbération, bruit de choc, isolement au bruit aérien intérieur, taux de décroissance (sonore) spatiale (en distinguant 3 niveaux de performances: courant, performant et très performant).

L’enjeu est de lutter contre l’inconfort, le stress, la fatigue ou pire (il s’agit d’un problème de santé publique) en relation avec ces environnements professionnels.

Par ailleurs, les locaux de travail sont, en France, soumis aux dispositions de l’arrêté du 30 août 1990 relatif à leur correction acoustique (il s’agit là encore de la qualité de l’insonorisation des bâtiments).

La décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source, mesurée (selon le cas) soit dans dans le local vide de toute machine ou installation de production, soit dans le local après installation des machines et appareils de production, y est réglementé, dès lors que doivent être installés des machines et appareils susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau d’exposition sonore quotidienne supérieur à 85 dB (A).

Au surplus, l'exposition des travailleurs aux risques dus au bruit est réglementée, par suite de la transposition en en droit français la directive 2003/10/CE qui fixe à l’article 231-127. - I. – des valeurs limites d'exposition - à savoir un niveau d'exposition quotidienne au bruit de 87 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de 140 dB(C) - et des valeurs d'exposition déclenchant l'action de prévention - à savoir un niveau d'exposition quotidienne au bruit de respectivement 80 dB(A) et 85 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de respectivement 135 dB(C) et 137 dB(C) selon la nature et la portée de l’action (cf. Décret n° 2006-892 du 19 juillet 2006 relatif aux prescriptions de sécurité et de santé applicables en cas d'exposition des travailleurs aux risques dus au bruit et modifiant le code du travail).

Par ailleurs, la lutte contre les bruits de voisinage impose souvent des performances acoustiques particulières à l’enveloppe des bâtiments (e.g. industriels : abritant des productions bruyantes) puisqu’elle doit s’opposer à la transmission du bruit dans l’environnement.

Ainsi l’arrêté préfectoral qui fixe les limites de bruit admissibles en limites de propriété est complété par l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui réglemente l’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’établissement, mais mesuré sur la période de fonctionnement de l’établissement).

L’insonorisation des bâtiments constitue ainsi pour les acousticiens un large champ d’application (des technologies en relation avec les émissions sonores et avec la limitation de leur propagation) pour les mesures sur site, les études et calculs (notamment d’impact et de dimensionnement), et la définition de moyens de lutte contre le bruit et d’amélioration du confort acoustique.

ITS peut vous accompagner pour tous vos projets d’insonorisation de bâtiments, notamment industriels ou tertiaires.