Lorsqu’elle n’a pas principalement à voir avec les transferts thermiques (conduction, convection, rayonnement) l’isolation industrielle est en relation avec la limitation des émissions sonores de machines ou d’installations impliquant des procédés industriels variés ayant en commun d’être bruyants.
ITS est une société spécialisée en isolation industrielle, proposant diagnostic et solutions contre le bruit (les performances en en termes d'insonorisation sont garanties).
Isolation industrielle contre le bruit: diagnostic
Dans le contexte de l'isolation industrielle contre le bruit, un diagnostic est souvent motivé par des préoccupations réglementaires, qui sont, en général, au nombre de deux.
D’une part, il s’agit de faire en sorte que les travailleurs des sites concernés ne soient pas en situation de traumatisme auditif. Aussi des valeurs limites d'exposition, spécifiées dans la directive 2003/10/CE - à savoir un niveau d'exposition quotidienne au bruit de 87 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de 140 dB(C) – ne doivent en aucun cas être dépassées, des valeurs très nettement inférieures - à savoir un niveau d'exposition quotidienne au bruit de 80 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de 135 dB(C) - devant déclencher l’action par des moyens proportionnés.
D’autre part, il s’agit de faire en sorte qu’il n’y ait pas de gêne sonore pour le voisinage de tels sites industriels. Aussi, l’émergence i.e. la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'établissement) dans des Zones à Emergence Réglementée (ZER) ne doit elle pas dépasser l’émergence admissible qui est de 6 dB(A) en période diurne et de 4 dB(A) en période nocturne si le niveau de bruit ambiant dans les ZER (incluant le bruit de l’établissement) est compris entre 35 dB(A) et 45 dB(A) ; qui est de 5 dB(A) en période diurne et de 3 dB(A) en période nocturne si le niveau de bruit ambiant dans les ZER (incluant le bruit de l’établissement) est supérieur à 45 dB(A). Telle est en France, la contrainte réglementaire fixée par l’arrêté du 23 janvier 1997, relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).
Lorsqu'il est confié à ITS, un diagnostic en relation avec l'isolation industrielle contre le bruit est réalisé:
- par une main d'oeuvre qualifiée en mesures physiques (spécialisée en techniques instrumentales) pour la métrologie sur site (le plus souvent: pour la détermination de niveaux sonores)
- par un acousticien diplômé en physique du bâtiment (avec une large expérience en aéraulique, mécanique des fluides, technologies de construction) pour l'analyse des résultats de campagnes de mesures acoustiques, la comparaison des indicateurs soumis à réglementation à des valeurs de référence et pour l'étude des possibilités d'améliorer la situation, lorsque cela est requis (au besoin: en réalisant des calculs d'acoustique prévisionnelle avec des logiciels)
Isolation industrielle contre le bruit: solutions
Parfois, il peut arriver qu'un diagnostic mette en évidence des dépassements des limites autorisées, plaçant l'industriel exploitant le site à l'origine de désordres en situation de contravention, et l'exposant à différents aleas (pêle-mêle):
- en interne : absentéisme, difificultés à recruter, baisse des rendements et de la qualité du travail, risques de taumatisme auditif, risque d'accidents (e.g. lorsque les signaux d'alerte ne sont pas entendus)
- vis à vis du voisinage: récriminations, plaintes, sanctions adminsitratives
Il en résulte que des dispositifs d’insonorisation doivent être envisagés, ce qui constitue un domaine bien à part de l’isolation industrielle.
Certains font appel à une technologie commune avec celle utilisée pour la limitation des transferts thermiques (calorifuge): l’isolation acoustique des tuyaux, clapets et brides est basée sur la mise en œuvre de systèmes d’isolation constitués d’une couche poreuse (e.g. laine minérale) et d’un revêtement métallique e.g. acier, aluminium qui est souvent renforcé par une couche d’amortissement e.g. bitume, viscoélastique.
Une réduction du rayonnement de bruit de tels éléments de réseaux de tuyauteries peut ainsi être obtenue, dont l’importance est liée au système constructif envisagé (nature des matériaux, épaisseurs) et aussi aux caractéristiques géométriques du support: la perte d’insertion n’est pas la même pour un tuyau circulaire, une gaine rectangulaire ou une plaque et les dimensions caractéristiques du support jouent un rôle important (une perte d’insertion négative est associée au phénomène de résonance résultant de l’installation du doublage).
Le corps de certains organes e.g. brides, compensateurs doit être entouré par un revêtement amovible ou par une enceinte acoustique e.g. clapets (il s’agit souvent d’une construction analogue à celles des surfaces courantes mais montée sur une structure métallique, quand elle n’est pas réalisée au moyen de panneaux d’insonorisation industrielle modulaires utilisés pour des encoffrements d’autres machines et équipements bruyants, pour la réalisation d’écrans acoustiques, également appelés murs anti-bruit ou pour la réalisation de bâtiments insonorisés industriels).
L’extrémité des réseaux de tuyauteries pour lesquelles une isolation industrielle doit être envisagée est souvent équipée de silencieux, permettant le rejet à l’atmosphère d’un fluide sous pression: un élément perforé (amont) éventuellement multi-étagé est complété par un garnissage absorbant dissipatif (aval) sous la forme de séparateurs: la performance acoustique de tels silencieux de décharge devant être compatible avec le maintien de conditions de service (liées à la performance aérodynamique des dispositifs) appropriées pour l’installation, eu égard à ce qui est requis pour les procédés qui sont impliqués.
ITS commercialise toutes les solutions d'isolation industrielle contre le bruit, combinant performance et durabilité.
Qu'on se le dise !