Les émissions sonores des fluides sous pression intervenant dans de nombreux processus physico-chimiques industriels (e.g. air, oxygène, azote, vapeur d’eau et autres gaz de tous types) doivent être maîtrisées: d’une part pour éviter d’exposer des travailleurs à des niveaux de bruit trop important et d’autre part dans une perspective de prévention de toute pollution sonore pour l’environnement d’une installation.
La circulation d’un fluide dans un réseau s’accompagne souvent de la création de bruit aérodynamique i.e. causé par un écoulement e.g. lié à la présence d’une vanne de régulation, parfois avec des niveaux de puissance acoustique pouvant atteindre 140 voire 150 dB ref. 1pW répartie plus ou moins uniformément depuis les basses fréquences jusqu’aux fréquences aigues (la production sonore dépend des caractéristiques de la vanne, des conditions thermodynamiques du fluide et de son débit).
Des émissions sonores (notamment: en aval de la vanne) sont alors liées à la circulation du fluide, transportant l’énergie acoustique dans un réseau de canalisations dont les parois ne s’opposent pas toujours suffisamment à la transmission de bruit, compte tenu du matériau dont est fait la tuyauterie, de son épaisseur, de sa géométrie et de ses conditions d’installation (le niveau de bruit interne propagé, lui-même lié au niveau de bruit à l’entrée de la section de canalisations considérée et les conditions de transport du fluide mentionnées plus haut jouent un rôle important aussi).
Dans certains cas, un doublage par l’extérieur (parfois: lorsque qu’une limitation des déperditions thermiques est souhaitée et commande alors l’installation d’un calorifuge) peut constituer un moyen de réduire le bruit transmis au travers des parois (i.e. constituer un dispositif de limitation des émissions sonores de fluides sous pression), mais s’il doit être envisagé sur de grandes longueurs et avec des singularités (e.g. coudes, piquages), ou bien en hauteur (rendant alors nécessaire des échafaudages) sa mise en œuvre peut s’avérer complexe et coûteuse (et un tel dispositif est en général contreproductif en terme de performance acoustique à la fréquence de résonnance que sa présence induit, ce qui n’est pas toujours anodin).
Des plaques perforées ou d’autres dispositifs d’insonorisation pour fluides pressurisés (visant notamment à rendre le flux laminaire et non pas turbulent avec sinon, la production sonore qui y serait alors associée), placés en aval de la vanne de régulation, mais situés en amont du reste du système de tuyauterie, permettent de réduire le bruit transporté vers l’aval et donc, toutes choses égales par ailleurs, permettent de réduire le bruit transmis au travers des parois des canalisations.
Lorsque qu’une mise à l’atmosphère d’un fluide sous pression intervient e.g. au niveau d’un évent de décompression (à l’extrémité aval d’un réseau de purge), du bruit est généré, là encore avec des niveaux de puissance acoustique très élevées et avec un large spectre sonore.
Un silencieux (autre dispositif de limitation des émissions sonores de fluides sous pression) doit alors être envisagé pour maintenir les émissions sonores à des niveaux acceptables, en fonction de l’environnement de l’installation en général, et en particulier de sa distance aux limites de propriété.
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Silencieux de mise à l'atmosphère de gaz sous pression |
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