Améliorer l’acoustique d’un bureau est nécessaire lorsque ses occupants se plaignent du manque de confort sonore de leur lieu de travail, de possibles symptômes pouvant être la sensation d’un bruit ambiant trop élevé - parfois lié à des sonneries et communications téléphoniques, ou causé par des équipements tels qu’une installation de Chauffage Ventilation Climatisation (CVC) -, le manque de discrétion ou de confidentialité lors de conversations, la difficulté à se concentrer pour accomplir ses tâches e.g. du fait de la distraction occasionnée par les postes de travail voisins, l’impossibilité de tenir une discussion avec d’autres personnes.
Il peut être approprié d’améliorer l’acoustique d’un bureau individuel (cloisonné, affecté à un personnel) vis-à-vis des bruits extérieurs s’ils sont gênants, e.g. en relation avec une isolation au bruit aérien insuffisante vis-à-vis des bureaux voisins : la porte et la liaison entre cloisons et plafond sont souvent des points faibles en matière de construction, constituant donc des trajets privilégiés pour la transmission sonore (dans certains cas le bruit des bouches de ventilation peut poser problème, si le bruit du ventilateur n’est pas suffisamment atténué par un silencieux, ou si la vitesse d’air au niveau du diffuseur est trop élevée et génère un bruit propre qu’aucun dispositif d’insonorisation ne peut alors atténuer ; l’interphonie i.e. la transmission de bruit d’un bureau vers un autre au travers du réseau de CVC n’est pas impossible si rien n’a été prévu pour l’empêcher).
Cette même problématique se retrouve aussi dans un bureau collectif (cloisonné, affecté à 2 à 5 personnes) avec en plus la nécessité de prendre en compte leur co-activité i.e. l’accomplissement par chacune de tâches (travail administratif, appels téléphoniques, bureau d’études et conception, calculs) pouvant tour à tour être plus ou moins bruyantes ou requérir un calme relatif.
Par définition, les aspects du problème liés à l’isolation au bruit aérien ne sont prégnants que vis-à-vis des bruits extérieurs dans le cas d’espaces ouverts (open spaces, bureaux paysagers) puisqu’il n’y a alors pas de séparation complète entre postes de travail ; pour autant la problématique de propagation du bruit y est encore accrue si rien n’est prévu pour la limiter.
Améliorer l’acoustique d’un bureau consiste souvent à diminuer sa réverbération ; il faut pour cela accroitre la quantité des matériaux absorbant les sons aux fréquences médium et aigues, correspondant à la voix humaine : leur coefficient d’absorption doit être aussi proche que possible de 100 %.
Pour le sol, une moquette peut contribuer à améliorer l’acoustique d’un bureau (même si son coefficient d’absorption sera loin d’atteindre 100 % du fait de sa faible épaisseur) en accroissant l’aire d’absorption équivalente de l’espace considéré et en plus en limitant les bruit d’impact liés aux circulations et au déplacement de chaises.
Les murs quant à eux (quand ils ne sont pas vitrés) peuvent être revêtus de panneaux absorbants parfois appelés capteurs acoustiques.
Le plafond ou la sous-toiture peuvent être traités avec des dalles acoustiques, ou/et avec des éléments absorbants suspendus appelés baffles.
En plus, des écrans acoustiques (sur piètement ou sur roulettes), eux aussi constitués de panneaux absorbant les sons, peuvent cloisonner l’espace (généralement : à hauteur d’homme quand ils ne sont pas fixés sur les bureaux) et ainsi limiter la propagation du bruit.
ITS peut intervenir pour améliorer l’acoustique d’un bureau en effectuant des mesurages sur site et en commercialisant des équipements d’insonorisation optimisés pour chaque contexte (industrie, tertiaire).
L’accompagnement du client (propriétaire, bailleur) est personnalisé, les résultats peuvent être garantis. L’isolement au bruit aérien, le temps de réverbération et la décroissance du niveau sonore par doublement de distance à la source sont des indicateurs de performance usuels pour la qualité acoustique de bureaux.