Comment diminuer le bruit d’un ventilateur ?
Il est fréquent que cette question se pose en relation avec la limitation de l’exposition au bruit de salariés dans des usines, et dans certains cas aussi, en relation avec la protection de riverains, vis-à-vis de nuisances sonores dues à des équipements ou à des installations.
C’est pourquoi, selon le contexte, l’architecte, le concepteur, l’ingénieur d’un Bureau d’Etudes Techniques (BET) ou le constructeur d’un ouvrage, mais aussi l’installateur d’un équipement, le responsable Hygiène Sécurité Environnement (HSE) d’un site industriel est à l’origine du questionnement, lorsque ce n’est pas le syndic d’une copropriété.
En effet, les émissions sonores d’un ventilateur (alias extracteur, soufflante), équipement bruyant par nature, sont souvent de nature à créer des désordres lorsque celui-ci est installé dans un réseau aéraulique (e.g. système de ventilation, process variés) ou bien lorsqu’il est intégré à un matériel utilisé pour transporter de l’air (pur, ou bien mélangé à d’autres gaz, ou bien encore contenant des particules) ou pour un procédé de refroidissement (e.g. aérocondenseur, tour de refroidissement).
Comment diminuer le bruit d’un ventilateur dépend de la localisation de la source de bruit incriminée.
Car lorsque les émissions sonores d’un ventilateur posent problème, il est en général illustré par le dépassement de limites de bruit (parfois : pas uniquement du fait de valeurs élevées du niveau de pression acoustique à un emplacement spécifié, mais aussi à cause d’une tonalité marquée, dont la conséquence est la perception d’un sifflement indésirable):
- à proximité de la carcasse (i.e. l’enveloppe) du ventilateur : il faut alors envisager, selon le contexte, le doublage de la roue du ventilateur (s’il est centrifuge) ou bien (notamment : s’il s’agit d’un ventilateur hélicoïde) un encoffrement (lequel doit alors lui-même être équipé d’un système de ventilation pour éviter la surchauffe) au moyen de panneaux d’insonorisation industrielle dont la constitution et l’épaisseur doivent être sélectionnés en fonction de l’objectif acoustique visé (en général, des panneaux en acier, d’épaisseur 60 à 120 mm, avec isolation en laine de roche ou en laine de polyester suffisamment dense sont appropriés) ; l’étanchéité autour des gaines d’aspiration et de refoulement (pour limiter la propagation des sons) requière des dispositions constructives particulières, tout comme les autres ouvertures (passages de câbles et de gaines), et aussi le pourtour des panneaux facilement démontables ou bien des portes que les contraintes liées à la maintenance peuvent rendre nécessaire
- à l’aspiration ou au refoulement : il est alors utile de considérer des silencieux dont le principe d’atténuation du bruit (par dissipation, par réaction, par résonnance), les dimensions, les parties internes (e.g. voies d’air, garnissage absorbant les sons éventuel) doivent être définies non seulement en fonction de l’objectif acoustique visé, mais aussi en fonction d’autres impératifs techniques : répartition en fréquence du niveau de pression acoustique du ventilateur, perte de pression totale admissible, sensibilité aux agressions physico-chimiques des différents matériaux possibles, contraintes liées à l’encombrement (il n’est pas rare qu’un silencieux doive être installé dans une cheminée existante, dont le fût sert alors d’enveloppe pour les parties internes du silencieux e.g. les séparateurs absorbants), au poids, à la prise au vent (il est fréquent que des silencieux soient installés en toiture de bâtiment avec des possibilités de supportage limitées (parfois : avec verrière ou toit en fibrociment)
Mesures sur site, simulations de performance acoustique et aéraulique, calculs d’impact, définition et commercialisation, avec ou sans installation sur site : ITS sait comment diminuer le bruit d’un ventilateur, quel que soit le contexte.
Les applications sont variées, et selon les cas, les diamètres des ventilateurs se comptent en décimètres ou en mètres : systèmes de ventilation et de climatisation, mais aussi : cabines de peinture, réseaux d’aspiration, ventilateurs de tirage, aérocondenseurs et aéroréfrigérants, sans oublier les ventilateurs attelés des moteurs de groupes électrogènes, et les plus gros ventilateurs : ceux des souffleries (aéroacoustiques ou non) et des tours de refroidissement.
Comment diminuer le bruit d’un ventilateur, en s’attachant, après étude à proposer des solutions performantes sur le plan technique, garanties et à un prix abordable : telle est la problématique à laquelle la ressource humaine de ITS se confronte avec succès depuis des décennies, dans tous les secteurs d’activités, avec les Fabricants d’Equipements d’Origine (FEO), les intégrateurs (et installateurs), et aussi avec les utilisateurs finaux.