La diminution de la réverbération d'un local (due aux réflexions d'ondes sonores sur les parois qui le délimitent et aussi sur des objets de différents nature) est requise dans de nombreux contextes:
- espaces accueillant de jeunes enfants
- salles de cours et de formation d'établissements d'enseignement
- locaux musicaux (avec ou sans diffusion de musique amplifiée)
- salles de sport et gymnases
- espaces de restauration (e.g. cantines)
- locaux de travail (e.g. ateliers, bureaux en open space, salles de réunion)
Selon le cas, la diminution de la réverbération d'un local peut être envisagée dans la perspective:
- d'une amélioration du confort de parole et d'écoute
- d'un accroissement de la confidentialité et de la discrétion
- d'une limitation des niveaux de bruit ambiants e.g. vis à vis de la prévention des risques pour l'audition
Les données d’entrée utiles pour la diminution de la réverbération d'un local sont principalement:
- un indicateur physique de la situation acoustique existante e.g. le temps de réverbération existant (la durée de réverbération existante) [1]
- la destination du local [1]
- le niveau de performance acoustique requis (durée de réverbération souhaitée, niveau de pression acoustique souhaité, décroissance sonore spatiale souhaitée) [1]
- les surfaces disponibles pour la mise en oeuvre de matériaux absorbants (aire des surfaces disponibles, admissibilité de surcharges pondérales pour des supports muraux ou en toiture)
Dans de très nombreux cas, la réaction au feu des matériaux envisagés entre également en ligne de compte ainsi que des considérations liées à l'aspect (parti architectural, couleurs, matières...).
Dans le cas de réalisation dans le secteur agro-alimentaire, dans le secteur pharmaceutique, ou bien en milieu hospitalier, des contraintes spécifiques liées à l'hygiène interviennent et peuvent rendre nécessaire le recours à des revêtements absorbants particuliers (avec revêtement étanche lavable) ou l'emploi d'aciers inoxydables.
D’autres paramètres peuvent intervenir tels que la masse autorisée, la longévité requise ou le budget disponible.
Dans le cas particulier de locaux industriels, l'implantation des matériels bruyants (machines, lignes de production), leur spectre d'émission sonore et l'emplacement des postes de travail (que l'on souhaite protéger) constitue une donnée utile supplémentaire dans le cadre d'un projet pour lequel l'objectif est une limitation du bruit réverbéré (résultant de la réflexion des ondes acoustiques lors de leur libre parcours moyen entre le point d'émission et le point de réception).
L'ensemble des données d'entrées utiles pour la diminution de la réverbération d'un local peuvent être utilisées (comme chez ITS: par un acouticien diplômé en physique du bâtiment):
- pour des calculs d'acoustique prévisionnelle (dans certains cas: avec des simulations numériques basées sur des tirs de rayons sonores impliquant une modélisation 3D de l'espace considéré)
- pour la sélection ou la mise au point de systèmes constructifs justifiant de caractéristiques acoustiques appropriées (i.e. un coefficient d'absorption acoustique souvent aussi proche que possible de 100 % dans la gamme de fréquence d'intérêt)
- pour la prévision des valeurs pouvant être obtenues, après travaux, pour la durée de réverbération et lorsque cela fait sens, la décroissance sonore spatiale, la réduction des niveaux de bruit; bien sûr l'évaluation par ITS de ces indicateurs acoustiques avant travaux est possible également
Les matériaux d'insonorisation et les travaux de pose correspondants peuvent aussi être commercialisés: ITS maîtrise tous les aspects de la question des données d’entrée utiles pour la diminution de la réverbération d'un local.
Qu'on se le dise !
[1] des valeurs limites de durée de réverbération (temps de réverbération) maximale ou d'aire d'absorption équivalente minimale sont à prendre en compte pour certains locaux dans les bâtiments tertiaires, des valeurs minimales de décroissance sonore spatiale sont à prendre en compte pour des locaux de travail