La réduction de nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA), est au coeur de l'activité de ITS, qui propose une gamme diversifiée de produits et de services.
Quand la réduction de nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA) est-elle nécessaire ?
La réduction de nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA) est une nécessité dans de nombreux contextes (en France) :
- vis-à-vis de la réglementation se rapportant à l’impact d’équipements bruyants à l’intérieur de bâtiments :
- dans les bâtiments d'habitation: pour le bruit engendré par un appareil individuel de chauffage ou un appareil individuel de climatisation d'un logement ce niveau ne doit pas dépasser 35 dB(A) dans les pièces principales et 50 dB(A) dans la cuisine de ce logement ; toutefois, lorsque la cuisine est ouverte sur une pièce principale, ce niveau, pour un appareil individuel de chauffage du logement fonctionnant à puissance minimale ne doit pas dépasser, dans la pièce principale sur laquelle donne la cuisine de ce logement : 45 dB(A), pour les logements ayant fait l'objet d'une demande de permis de construire ou d'une déclaration de travaux relative aux surélévations de bâtiments d'habitation anciens et aux additions à de tels bâtiments, déposée entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2000 et 40 dB(A) à compter du 1er janvier 2001.
- pour les constructions sont visées par les arrêtés du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit, s’agissant d’une Centrale de Traitement d’Air (CTA) en tant qu’équipement du bâtiment:
- dans les établissements d'enseignement :
- pour le bruit engendré dans les bibliothèques, centres de documentation et d'information, locaux médicaux, infirmeries et salles de repos, les salles de musique par un équipement du bâtiment, ce niveau ne doit pas dépasser 33 dB(A) si l'équipement fonctionne de manière continue et 38 dB(A) s'il fonctionne de manière intermittente ; ces niveaux sont portés à 38 et 43 dB(A) respectivement pour tous les autres locaux de réception
- dans les hôtels:
- pour le bruit engendré dans les chambres par un équipement, collectif ou individuel, du bâtiment ce niveau ne doit pas dépasser 30 dB(A) ; cette valeur est portée à 35 dB(A) lorsque l'équipement est implanté dans la chambre (chauffage, climatisation)
- pour le bruit engendré dans un local d'hébergement par un équipement du bâtiment extérieur à ce local ce niveau ne doit pas dépasser 30 dB(A) en général et 35 dB(A) pour les équipements hydrauliques et sanitaires des locaux d'hébergement voisins
- dans les établissements de santé:
- pour le bruit transmis par le fonctionnement d'un équipement collectif du bâtiment ce niveau ne doit pas dépasser les valeurs suivantes : dans les salles d'examens et de consultations, les bureaux médicaux et soignants, les salles d'attente : 35 dB(A) ; dans les locaux de soins : 40 dB(A) ; dans les salles d'opérations, d'obstétrique et les salles de travail : 40 dB(A)
- dans les établissements d'enseignement :
- vis-à-vis de la réglementation se rapportant aux bruits de voisinage
- l’émergence est réglementée ; il s’agit de la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant - Centrale de Traitement d’Air (CTA) en fonctionnement - et du bruit résiduel - en l’absence du bruit généré par la Centrale de Traitement d’Air (CTA) -, mais mesuré sur sa période de fonctionnement) - dans les zones à émergence réglementée (ZER), et selon le contexte -:
- 5 ou 6 dB(A) en période diurne
- 3 ou 4 dB(A) en période nocturne
- l’absence de tonalité marquée est la règle (il s’agit de la différence entre le niveau de pression acoustique dans une bande de fréquence de 1/3 d’octave donnée et les bandes de fréquences adjacentes, est jugée indésirable si elle dépasse 10 dB dans l’intervalle fréquentiel 50 Hz-315 Hz ou bien 5 dB dans l’intervalle fréquentiel 400 Hz-8000 Hz)
- dans le cas d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) un niveau sonore global pondéré A à ne pas dépasser en limite de propriété est imposé par un arrêté d’autorisation préfectoral e.g. 70 dB(A) le jour, 60 dB(A) la nuit
- l’émergence est réglementée ; il s’agit de la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés A du bruit ambiant - Centrale de Traitement d’Air (CTA) en fonctionnement - et du bruit résiduel - en l’absence du bruit généré par la Centrale de Traitement d’Air (CTA) -, mais mesuré sur sa période de fonctionnement) - dans les zones à émergence réglementée (ZER), et selon le contexte -:
Que propose ITS pour la réduction de nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA) ?
Pour la réduction de nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA), ITS propose, selon le contexte:
- des mesurages acoustiques sur site, réalisés par une main d’oeuvre qualifiée en mesures physiques (spécialisée en techniques instrumentales) avec du matériel de sonométrie dûment étalonné et vérifié
- un diagnostic, avec comparaison des résultats de campagnes métrologiques aux limites réglementaires en vigueur, identification et hiérarchisation des sources de bruit à l’origine de non-conformités
- une étude pour la recherche de solutions, effectuée par un acousticien diplômé en physique du bâtiment, avec dimensionnement d’équipements d’insonorisation [1] [2] dont la performance acoustique et aéraulique est calculée: la perte de pression totale induite par la mise en œuvre d’atténuateurs de bruit de ne doit pas nuire au bon fonctionnement de la Centrale de Traitement d’Air (CTA), ce qui complique souvent la mise au point de systèmes constructifs appropriés
- la commercialisation d’équipements d’insonorisation [1] [2] avec ou sans installation
Qu’on se le dise !
[1] suivant le cas, les composants les plus bruyants d’une Centrale de Traitement d’Air (CTA) peuvent être :
- des compresseurs
- des ventilateurs hélicoïdes
[2] suivant le contexte, les matériels devant être envisagés pour la réduction des nuisances sonores dues aux Centrales de Traitement d’Air (CTA) peuvent être (parfois: combinés):
- des écrans-et murs anti bruit avec une face absorbant les sons - du côté de la Centrale de Traitement d’Air (CTA) - (lorsqu’il s’agit de diminuer la propagation du bruit en extérieur)
- des silencieux, pour ce qui concerne l’aspiration et/ou le refoulement, selon le cas:
- installés sur la Centrale de Traitement d’Air (CTA), alors avec des éléments de capotages insonorisants pour assurer la continuité de l’isolation acoustique et séparer les flux d’air pour éviter le recyclage
- inséré dans le réseau aéraulique, à l’intérieur d’un bâtiment