En matière de bruit au travail, l'étude de solutions constitue une activité majeure pour ITS: les occasions sont nombreuses de mettre à profit l'expérience acquise par sa ressource humaine dans toutes les branches de l'industrie, et aussi dans le secteur tertiaire.
En effet, la limitation du bruit au travail constitue souvent une préoccupation commune aux employés et aux employeurs.
Les employés, quand ils ne souhaitent pas travailler dans un environnement sonore suffisamment confortable e.g. dans le cas de bureaux paysagers, souhaitent à tout le moins être épargnés par les effets désastreux sur le plan de la santé de l’exposition au bruit, de nature à générer fatigue, stress, et dans certains cas des pertes d’audition irréversibles.
Les employeurs, qui pour certains peuvent être sensibles aux souhaits des employés - a fortiori s’ils sont exprimés dans le cadre d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)- sont (dans tous les cas) tenus de faire le nécessaire dans l’entreprise vis-à-vis des contraintes réglementaires.
Mais alors que faire ? Quelles solutions étudier en cas de bruit au travail, que l'on souhaite réduire et à qui confier une telle mission ?
En France, les valeurs d'exposition supérieures déclenchant l'action de prévention sont un niveau d'exposition quotidienne au bruit de 85 dB(A) ou un niveau de pression acoustique de crête de 137 dB(C).
Certaines actions peuvent consister à réduire le bruit à la source e.g. au moyen d’encoffrement de lignes et d’équipements de production, de cartérisations insonorisées de machines, de mise en place de cloisons et de murs anti-bruit ou de silencieux.
S’il n’est pas envisagé de protéger des opérateurs au moyen d’une cabine, une action de réduction du bruit qui n’impacte pas les équipements de production peut consister, a fortiori si les actions précédemment citées sont insuffisantes quant à leur performance en terme d’acoustique ou impossible à mettre en œuvre e.g. pour cause de non faisabilité technique ou pour cause de prix inabordable, à réduire l’amplification des niveaux sonores due à la réverbération des locaux de travail.
Cette action est explicitement prévue dans l’Arrêté du 30 août 1990, qui constitue en France la référence en matière de correction acoustique de locaux de travail et qui est applicable à leur construction ou à leur aménagement s’ils sont le lieu d’activités susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau d’exposition sonore quotidienne supérieur à 85 dB (A), et dès lors qu’il est établi que la réverbération, provoquerait une augmentation du niveau d’exposition sonore quotidienne d’un travailleur égale ou supérieure à 3 dB (A).
Il s’agit de revêtir tout ou partie des surfaces réfléchissant les sons de matériaux absorbants, pour atténuer l’effet de leur présence.
En matière de bruit au travail, l’étude de solutions fait intervenir l’évaluation de niveaux sonores en différents emplacements e.g. d’un atelier, telle que résultant de la présence d’une ou plusieurs sources de bruit et des limites physiques de l’espace de travail.
Pour ce qui concerne les niveaux sonores, une cartographie acoustique (avant ou après insonorisation) constitue, parmi d’autres, un moyen usuel pour ITS d’illustrer certaines données de sortie de l’étude de solutions en matière de bruit au travail.
ITS dispose de moyens de simulation pour l’étude de solutions vis à vis de la problématique de bruit au travail, permattant la considération de différents scénarios d'amélioration d'une situation donnée, auxquel peuvent être associés une performance acoustique et un montant d'investissement, étant évalués par ITS (au besoin: en relation avec des partenaires commerciaux spécialisés). Un choix peut alors être fait par le Client de ITS, en connaissance de cause.