Glossaire
There are 246 entries in this glossary.Term | Definition |
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Amortissant | Terme générique désignant un effort de freinage du mouvement dont le principal effet est la réduction des amplitudes. Dissipation d’énergie à l’intérieur d’une structure diminuant l’amplitude d’une vibration Note 1 : l’amortissement augmente toutes choses égales par ailleurs l’ indice d’affaiblissement acoustique d’une plaque mince aux fréquences auxquelles se produisent les effets du phénomène de coïncidence |
Amortissement | Terme générique désignant un effort de freinage du mouvement dont le principal effet est la réduction des amplitudes. Dissipation d’énergie à l’intérieur d’une structure diminuant l’amplitude d’une vibration Note 1 : l’amortissement augmente toutes choses égales par ailleurs l’ indice d’affaiblissement acoustique d’une plaque mince aux fréquences auxquelles se produisent les effets du phénomène de coïncidence |
Anéchoïde | Voir salle anéchoïque (il semblerait que le terme anéchoïde tombe en désuétude) |
Anéchoïque | Qui ne donne pas lieu à un phénomène d’écho Voir aussi salle anéchoïque Voir aussi terminaison anéchoïque Dans un espace non illimité, l'obtention de conditions de propagation acoustique conférant à une salle son caractère anéchoïque nécessite la mise en oeuvre de matériaux absorbant les sons en qualité (illustrée par leur coefficient d'absorption acoustique) et en quantité (en relation avec l'aire des surfaces traitées) appropriées à une réduction suffisante des réflexions d'ondes acoustique sur les parois constituant les limites: au niveau des murs et de la toiture (s'il s'agit d'une salle semi-anéchoïque), et, éventuellement (s'il s'agit d'une salle entièrement anéchoïque) au niveau du sol. C'est le cas dans de nombreux laboratoires destinées à des mesurages ou à des travaux de R & D en acoustique (e.g. universités, sites industriels). |
Arrêté du 20/08/1985 | En France : l’ arrêté du 20 août 85 est relatif aux bruits aériens émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement à l’exclusion des installations soumises aux dispositions de l’ arrêté du 23 janvier 1997 Note : tout ou partie de ce document a été modifié par des textes plus récents Dans le cas de dossiers datés, il peut être fait référence à ce texte dans le contexte de prévention ou du traitement de risques sonores, non seulement vis-à-vis de propriétés limitrophes, mais aussi, parfois, en des emplacements plus éloignés où sont localisés des riverains. |
Arrêté du 20/08/85 | En France, l’ arrêté du 10 mai 1995 est relatif aux modalités de mesure des bruits de voisinage |
Atténuation par discontinuité | Partie (composante) de la perte d’insertion d’un silencieux qui est provoquée par des discontinuités. S’exprime en décibels (dB). L'atténuation par discontinuité est due aux changements de section d'une part en amont, et d'autre part en aval d'un tel dispositif d'insonorisation e.g. lorsqu'il est équipé de séparateurs i.e. de matériaux absorbant les sons, constituant un garnissage maintenu par une ossature (et aussi lorsqu'un revêtement périphérique obstrue une partie de la section droite) ou bien lorsqu'il s'agit de silencieux réactifs, impliquant des chambres reliées par des tubes, perforés ou non. Comme tous les indicateurs de performance d'un silencieux, l'atténuation par discontinuité est variable avec la fréquence (et donc: avec la température) en plus de sa dépendance aux paramètres géométriques de la construction considérée. Elle peut être significative dans le cas de silencieux réactifs (pour lesquels on mise alors beaucoup sur les réflexions pour la performance) ; elle est en général secondaire (faible à modérée) dans le cas de silencieux dissipatifs (la perte par propagation, liée à la propagation du son dans un conduit absorbant étant en général majeure, sauf dans le cas de silencieux très courts). |
Augmentation de la masse surfacique d’un support | L’augmentation de la masse surfacique d’un support permet d’augmenter l’ indice d’affaiblissement acoustique d’une paroi en vertu de la loi de masse. Cela n'est vrai que pour les parois non multiples i.e. quand il e s'agit pas d'empilages de plaques (1 ou plusieurs dans chaque sous-ensemble) séparés par un ou plusieurs matériau(x) poreux (parmi lesquels, possiblement: de l'air) et lorsque la couche ajoutée est suffisamment inerte (i.e. avec une raideur propre suffisament faible). L’augmentation de la masse surfacique d’un support peut être obtenue par collage d'un matériau viscoélastique (parfois appelé: septum) e.g. PVC, EPDM, l'adjonction de la couche augmentant la masse surfacique s'accompagnant en général d'une effet complémentaire (l'amortissement) : - extensionnel lorsqu'un seul côté du support est traité - par contrainte lorsque les deux côtés du support sont traités
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Augmentation de masse surfacique | L’augmentation de la masse surfacique s'accompagne d'une variation de l’ indice d’affaiblissement acoustique d’une paroi en vertu de la loi de masse. Elle peut être obtenue, pour une structure acoustique demeurant alors mono-couche, par un acccroissement de la masse volumique ou de l'épaisseur du support (i.e. alors: une plaque) dont le produit est alors le paramètre qui varie. Une augmentation de l'indice d'affaiblissement acoustique d'une paroi ne peut toutefois, alors, pas être escomptée à toutes les fréquences, puisqu'un tel changement s'accompagne (souvent) d'une modification de la fréquence critique (en relation avec le phénomène de coïncidence), à proximité de laquelle (selon l'amortissement: dans une bande fréquentielle plus ou moins large, et dans une proportion plus moins grande) la courbe présentant la variation de l'indice d'affaiblissement acoustique selon la fréquence présente un creux - sauf s'il s'agit de considérer des plaques identiques accolées (mais pas collées) dont l'accroissement du nombre base l'effet recherché (cette technique est assez répandue pour les constructions de cloisons séparatives à bases de plaques de plâtre )- . |
Baffle | Un baffle désigne un matériau absorbant suspendu en plafond ou en sous-toiture non posé à l’horizontale, souvent tenu dans un cadre (sauf s’il s’agit de mousse suffisamment rigide dans laquelle peuvent être insérées des attaches en queue de cochon permettant la suspension) ou bien inséré dans un silencieux. Dans le premier cas, le but de l'application est en général de limiter la réverbération d'un local (caractérisée par la durée - ou le temps - de réverbération en secondes, variable avec la fréquence) et/ou d'augmenter la décroissance sonore spatiale (indicateur DL, pour lequel une valeur unique en dB(A) est en général utilisée). Dans le deuxième cas, il s'agit de permettre l'atténuation du bruit d'un conduit (i.e. d'une portion d'un réseau aéraulique) au moyen d'un dispositif - appelé : silencieux - dont la performance est - toutes choses égales par ailleurs - d'autant meilleure que la longueur du revêtement absorbant est grande (l'épaisseur des baffles, le taux de passage libre du silencieux, les propriétés du matériau de garnissage, les conditions thermodynamiques, le débit du fluide influent notamment sur la performance pour une bande de fréquence considérée) . |
Bande | Intervalle (de fréquences) |
Bande de fréquences | Intervalle (de fréquences). L'acoustique prenant en compte la perception auditive humaine considère la bande de fréquences comprise entre 20 Hz et 20 kHz. Pour des considérations pratiques, cet intervalle est subdivisé en sous-intervalles, appelés octaves: - dont les fréquences centrales (arrondies) sont 16 Hz, 31 Hz, 63 Hz, 125 Hz, 250 Hz, 500 Hz, 1 kHz, 2 kHz, 4 kHz, 8 kHz, 16 kHz - dont la largeur de bande est croissante (doublant à chaque fois) - qui, en acoustique du bâtiment sont toutes utilisées, à l'exception des 3 plus basses et des 2 plus hautes (quant à elles: d'application en acoustique industrielle e.g. lorsque correspondant aux émissions sonores de machines) Pour des analyses plus fines, chaque octave peut être subdivisé e.g. en bande de 1/3 d'octaves: - dont les fréquences centrales sont alors au nombre de 3 par bande d'octave. Par exemple, les 3 fréquences centrales de 1/3 d'octave de l'octave de fréquence centrale 125 Hz sont 100 Hz, 125 Hz, 160 Hz - dont la largeur de bande est croissante (doublant à chaque fois)
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Bel | Unité sans dimension utilisée, essentiellement, pour exprimer le rapport des valeurs de 2 grandeurs, le nombre de bels étant égal au logarithme décimal de ce rapport. Le décibel est le dixième du bel. |
Bruit | Vibration acoustique erratique, intermittente ou statistiquement aléatoire. Toute sensation auditive désagréable ou gênante. Le bruit doit faire l'objet d'une lutte sans merci, pour la protection des personnes en milieu de travail, pour la pérservation de l'environnement sonore, pour le confort acoustique des bâtiments. |
Bruit blanc | Bruit dont la densité spectrale est indépendante de la fréquence. Le bruit blanc est utilisé dans le domaine du bâtiment. En considérant la division du spectre sonore correspondant à la perception auditive humaine (20 Hz à 20 kHz) en bandes de fréquences dont la largeur double pour chaque doublement de fréquence centrale (concept d'octave, éventuellement subdivisé), un bruit blanc est caractérisé par des niveaux sonores par bande d'octave qui sont croissants avec la fréquence (+3 dB à chaque intervalle). |