Glossaire
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Champ acoustique libre | Champ acoustique dans un milieu homogène, isotrope et sans limites (par extension : pour lequel l’effet des conditions aux limites est négligeable). C'est le cas lors d'une propagation du son à l'extérieur, sans obstacle ; en pratique, un champ acoustique libre sur plan réfléchissant peut être obtenue dans un aérodrome, sur une piste de décollage et/ou d'atterrisage (inoccupée). |
Champ acoustique lointain | Partie (composante) du champ acoustique rayonné par une source de bruit dans laquelle le niveau de pression acoustique diminue de 3 dB chaque fois que l’aire de la surface de mesure est doublée. Cela équivaut à une diminution de 6 dB pour chaque doublement de la distance à une source de bruit ponctuelle. Dans le cas d'une source de grande(s) dimension(s) e.g. route avec véhicule(s), voie ferrée avec train(s), bâtiment avec équipement(s) bruyant(s), site industriel avec installation(s) bruyante(s), le champ acoustique lointain est (comme son nom l'indique) présent à une grande distance (comparativement à la longueur d'onde de la fréquence d'intérêt) de la source de bruit considérée. |
Champ acoustique proche | Partie du champ acoustique rayonné par une source de bruit qui se trouve entre la source et le champ lointain. Dans le cas d'une source de grande(s) dimension(s) e.g. route avec véhicule(s), voie ferrée avec train(s), bâtiment avec équipement(s) bruyant(s), site industriel avec installation(s) bruyante(s), le champ acoustique proche est (comme son nom l'indique) présent à une faible distance (comparativement à la longueur d'onde de la fréquence d'intérêt) de la source de bruit considérée. |
Champ acoustique réverbéré | Champ acoustique qui se superpose au champ produit directement par une source sonore à l’intérieur d’une enceinte close, et qui est dû aux réflexions multiples du son sur les parois |
Champ diffus | Champ acoustique dans lequel l’énergie volumique moyenne a la même valeur en tous les points et où l’ intensité acoustique est la même dans toutes les directions. Le champ acoustique est dit homogène ou isotrope. |
Champ libre | Champ acoustique dans un milieu homogène, isotrope et sans limites (par extension : pour lequel l’effet des conditions aux limites est négligeable). |
Champ lointain | Partie (composante) du champ acoustique rayonné par une source de bruit dans laquelle le niveau de pression acoustique diminue de 3 dB chaque fois que l’aire de la surface de mesure est doublée. Cela équivaut à une diminution de 6 dB pour chaque doublement de la distance à une source de bruit ponctuelle. |
Champ proche | Partie du champ acoustique rayonné par une source de bruit qui se trouve entre la source et le champ lointain |
Champ réverbéré | Champ acoustique qui se superpose au champ produit directement par une source sonore à l’intérieur d’une enceinte close, et qui est dû aux réflexions multiples du son sur les parois. C'est donc sur le champ acoustique réverbéré que la correction acoustique i.e. la mise en oeuvre de matériaux absorbants dans un local a une influence, dont une illustration est une diminution du niveau de pression acoustique, qui est souvent recherchée dans un contexte de confort acoustique ou de protection contre les risques liés au bruit. C'est donc un champ acoustique réverbéré qui base de nombreux mesurages en laboratoire: coefficient d'absorption acoustique (dans une salle réverbérante), indice d'affaiblissement acoustique d'éléments de construction (dans un poste d'essai avec salles réverbérantes couplées).
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Coefficient d'absorption acoustique | Rapport de l’ aire d’absorption attribuée à une surface en utilisant la formule de Sabine à l’aire de cette surface Grandeur physique permettant de quantifier la performance d’un matériau/d’une paroi en terme d’ absorption acoustique (en laboratoire: généralement selon la norme ISO 354). S’exprime sans unité. Symbole généralement utilisé αs Voir aussi Alphaw, indice alphaw, αw Une telle défintion est basée sur une acception du coefficient d'absorption acoustique en incidence aléatoire, telle que correspondant aux conditions de mesure en salle réverbérante: cet indicateur de performance est utile pour les problématiques de correction acoustique (i.e. de maitrise de la réverbération) de locaux et de salles dans lesquel(les) des matériaux absorbants sont installés, étant en pratique soumis à des ondes sonores avec une incidence variable. Alternativement, le coefficient d'absorption acoustique est le complément à 1 du carré du module du facteur de réflexion acoustique, lequel est déterminé à partir de la fonction de transfert entre les signaux fournis par 2 microphones installés dans un tube à ondes stationnaires (dit: de Kundt) à une extrémité duquel est installé une échantillon en essai (éprouvette), alors qu'à l'autre extrémité est installé un haut-parleur (avec générateur de bruit). Une telle défintion est basée sur une acception du coefficient d'absorption acoustique en incidence normale, telle que correspondant aux conditions de mesure dans un tube avec un système d'ondes planes sationnaires (en deça de la fréquence de coupure): cet indicateur de performance est utile pour les problématiques de dimensionnement de revêtement de salles semi anéchoïques et anéchoïques dans lesquelles des matériaux absorbants sont installés, étant en pratique (compte tenu de la normailsation existante) soumis à des critères de performances basés sur le coefficient d'absorption acoustique en incidence normale. |
Coefficient d’absorption en incidence normale | Grandeur physique permettant de quantifier la performance d’un matériau/d’une paroi en terme d’absorption acoustique (en laboratoire: généralement selon la norme EN ISO 10534-1 ou EN ISO 10534-2). S’exprime sans unité. Symbole généralement utilisé: α0. |
Coïncidence | Phénomène lié aux propriétés mécaniques d’une plaque soumise à un champ acoustique (module de flexion, masse volumique, coefficient de Poisson), à l’épaisseur de la plaque et à l’angle d’incidence des ondes acoustiques: la conséquence du phénomène de coïncidence est une diminution de l’ indice d’affaiblissement acoustique au voisinage de la fréquence critique. Cette diminution de performance est variable en terme de largeur d ebande de fréquence considérée et en terme d'amplitude selon le facteur d'amortissement. Pour un matériau donné, l'augmentation de l'épaisseur d'une plaque (souvent: dans une perspective d'augmentation de la masse surfacique) a pour conséquence de décaler vers les basses fréquences la fréquence critique résultant du phénomène de coïncidence. Le recours à des plaques accolées mais non pas collées permet, de satisfaire un tel objectif sans changement de la fréquence critique résultant du phénomène de coïncidence. |
Complexe acoustique | Matériau composite constitué d’une couche de matériau amortissant et d’une couche de matériau absorbant |
Correction acoustique | Mise en œuvre de matériaux absorbants dans un local en vue de limiter sa durée de réverbération, et/ou d’augmenter la décroissance du niveau sonore par doublement de distance. Dans le secteur du bâtiment, la correction acoustique peut être motivée par une perspective de confort, e.g. dans des lieux de parole et d'écoute, ou de limitation du bruit (dans des locaux sensibles, parmi lesquels: établissements scolaires et de santé, hôtels, qui font l'objet de textes réglementaires imposant des caractérisques acoustiques minimales). Dans l'industrie, la correction acoustique répond au besoin de conformité au stipulations du code du travail (en France) pour des locaux où doivent être installés des machines et appareils susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau d’exposition sonore quotidienne supérieur à 85 dB (A). |
dB | Symbole du décibel. Le dB est utilisé en relation avec différents indicateurs de niveaux sonores e.g. pression acoustique (alors avec une valeur de référence qui est souvent 20 microPa), intensité acoustique (alors avec une valeur de référence qui est souvent 10-12 W/m2 ), puissance acoustique (alors avec une valeur de référence qui est souvent 10-12 W). |