Air, gaz d’échappement / de combustion, vapeur et tous fluides industriels : tous les silencieux (atténuateurs de bruit) sont étudiés et/ou commercialisés par ITS.
Vis-à-vis de réseaux aérauliques (e.g. ventilation, air conditionné) ou de réseaux de fluides sous pression (notamment : industriels e.g. vapeur d’eau, oxygène, azote, gaz naturel) ou à pression quasi atmosphérique (comme pour un grand nombre de cheminées industrielles):
- il s’agit souvent d’atténuer le bruit transmis par des ouvertures, à l’extrémité amont (prises et entrées d’air, aspiration e.g. d’air comburant) ou aval (refoulement, débouché de cheminée, évent de décompression): la diminution du niveau de puissance acoustique transmis par elles est dans ce cas directement liée à l’insertion d’un silencieux (atténuateur de bruit)
- il s’agit parfois de limiter, en des emplacements spécifiés, la transmission de bruit au travers de parois de gaines, conduits, canalisations : la diminution (sur le trajet des ondes sonores depuis la source de bruit jusqu’à de tels emplacements) du niveau de puissance acoustique à l’intérieur de ces éléments de réseaux qui véhiculent le bruit permet, toutes choses égales par ailleurs (et notamment : à affaiblissement acoustique constant des parois) de limiter la transmission sonore vers l’extérieur
Selon les contextes, la source de bruit dont l’impact doit être atténué peut varier (d’un projet à l’autre, ou bien : partiellement, en coexistant avec d’autres e.g. dans le cas de centrales de production d’énergie), pouvant être:
- un ventilateur : pas seulement considéré isolément ou en tant que composant de différents matériels de Chauffage Ventilation Climatisation (CVC) dans les bâtiments, mais aussi, pour des applications industrielles (e.g. ventilateur de tirage, aérocondenseur, tour de refroidissement)
- un compresseur
- un moteur thermique
- une turbine à combustion
- une vanne de régulation
La décharge à l’atmosphère de gaz sous pression (e.g. vidange de réservoirs, activation de soupapes de sécurité, décompressions en tous genres) ne fait pas intervenir de matériel constituant en soi une source de bruit, mais est néanmoins, intrinsèquement, une opération très bruyante nécessitant souvent la mise en œuvre de silencieux (atténuateurs de bruit).
En terme d’étude, ce pour quoi ITS dispose de moyens humains et matériels de pointe (si non hors-pair ?) avec des logiciels de simulation développés en interne et avec aussi des outils d’autres éditeurs spécialisés e.g. CFD, FEM, BEM:
- la prise en compte simultanée d’un objectif de performance acoustique (perte d’insertion en régime dynamique, a fortiori lorsque qu’il est souhaité qu’elle soit élevée) et d’un objectif de performance aérodynamique (perte de pression totale, a fortiori lorsque qu’il est souhaité qu’elle soit faible), lesquels sont, par nature antagonistes, rend souvent nécessaires des calculs itératifs (parfois : fastidieux) pour trouver un compromis techniquement satisfaisant ; cette situation peut être compliquée en cas de prise compte additionnelle d’autres contraintes techniques e.g. une limitation de la vitesse du fluide dans les voies d’air du silencieux (atténuateur de bruit), un encombrement limité pour le dispositif d’insonorisation
- la considération de très hautes vitesses (comme à l’échappement de très grosses turbines à gaz mais aussi en aval de - plus petites - vannes de régulation ou d’orifices de jets) complique les calculs, que ce soit en relation avec les modalités de propagation du son dans les media poreux constituant le garnissage des silencieux (atténuateurs de bruit) et dans le fluide transporté, ou que ce soit du fait du bruit d’écoulement (bruit propre) ainsi créé, de nature à dégrader, en régime dynamique, la performance de n’importe quel silencieux (atténuateur de bruit) par rapport au régime statique
- la considération de très hautes températures comme à l’échappement de moteurs thermiques ou de turbines à combustion ou la considération de très hautes pressions comme dans le cas de fluides pressurisés, nécessite, avant toute autre chose, de prévoir (par une modélisation appropriée) le comportement acoustique de matériaux de garnissage absorbant les sons, dont les mesurages de caractéristiques en laboratoire (i.e. à température et pression ambiantes) ne rendent pas compte pour des conditions thermodynamiques aussi différentes
- de plus, la prise en compte d’autres paramètres peut influer sur la conception des silencieux (atténuateurs de bruit), notamment sur le choix des matériaux de garnissage vis-à-vis des risques de corrosion et (d’une manière générale) de détérioration e.g. la teneur en humidité ou en effluents corrosifs (notamment : en cas de présence d’acides dans les fumées) du fluide transporté, ou vis-à-vis des risques d’incendie e.g. du fait de la présence éventuelle d’oxygène pur
Le temps n’a pas son égal pour permettre de se familiariser, au gré des projets, aux différents aspects du travail d’ingénierie bien spécifique que constitue le dimensionnement d’un silencieux (atténuateur de bruit), quel que soit le fluide devant être considéré (air, gaz d’échappement / de combustion, vapeur et tous fluides industriels) ; pour compléter l’information générale, liée au dimensionnement, reportée plus haut, il peut signalé ce qui suit :
- les silencieux (atténuateurs de bruit) pour des réseaux de ventilation ou de climatisation sont d’un niveau de technicité ordinaire (en terme de dimensionnement, une difficulté récurrente est, néanmoins, souvent la nécessité d’avoir, à basse fréquence, une performance significative avec un encombrement limité)
- les silencieux (atténuateurs de bruit) pour des fluides sous pression mettent en jeu des phénomènes complexes en terme d’acoustique et en terme de mécanique des fluides : des calculs sophistiqués sont requis en la matière, devant être complétés par des calculs de résistance mécanique, comme pour les autres appareils à pression
La construction quant à elle, selon des modalités garantissant respect des délais de livraison, qualité, durabilité des silencieux (atténuateurs de bruit) commercialisés par ITS est à l’avenant.